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Les Jeudis de l'Europe en partenariat avec le laboratoire GlaxoSmithKline
Il n'est pas rare d'avoir des problèmes pour entrer en contact avec les
adolescents, surtout lorsque que nous suspectons des comportements anormaux ou à risques. Au cours de cette journée nous aborderons les problèmes soulevés par
ces situations qui peuvent traduire une détresse de l'adolescent, avec des intervenants médecins spécialistes
et généralistes, des experts des sciences humaines, des juristes. En fin de formation vous aurez des éléments complémentaires pour repérer ces situations à risques, pour prendre en charge certaines situations particulièrement difficiles comme les conduites addictives, les comportements suicidaires, les comportements violents et pour vous aider à dépister précocement ou à prévenir ces difficultés. »
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Atelier : L’adolescent
suicidant
Cas n°2 Pierre a 17 ans; vous ne l'avez vu qu'a une ou deux reprises pour des
certificats pour des compétitions de basket. Il vient, amené par sa mère qui s'inquiète de son changement de comportement depuis quelques mois.
Alors qu'il était plutôt brillant à l'école il vient de redoubler sa 1°. Il reste enfermé pendant des heures dans sa chambre, il a laissé
tomber le basket, il ne parle plus à personne dans la famille. A l'inverse il disparaît pendant des nuits entières avec des copains, rentre
quelques fois très tard et dort pendant toute une journée. Récemment il a été ramené à la maison par la police parce qu'il faisait des
exercices d'équilibre avec des copains au-dessus du pont qui enjambe la voie ferrée.
Jean-Noël DUMONT L’adolescent doit naître une deuxième fois, et cette fois ci par la décision. Naissance désirée et redoutée où tout se joue sur l’amour de soi : comment avoir le goût d’être libre si l’on ne s’aime pas ? Cette question qui passe par les transformations du corps, peut passer par le langage (ironie, injure, mensonge…), par les conduites à risque qui miment et retardent la décision. Cette question, en somme, est spirituelle. Évolution
historique des formes de la famille et de l’autorité
On peut distinguer trois grands ordres de changements : socio-politiques, juridiques et médico-technico-scientifiques. Les exigences de clarté obligent à les séparer mais en réalité, ils sont imbriqués et en interaction. Ils seront évoqués pour montrer comment ils ont contribué à transformer la situation et à brouiller les repères habituels, obligeant à « bricoler » au quotidien de nouvelles modalités de vie familiale et d’exercice de l’autorité. De paternelle, celle-ci est devenue « parentale » avec toute une série de conséquences. La transmission des règles et interdits s’en trouve fragilisée. Beaucoup de parents sont aujourd’hui mis à rude épreuve car il n’y a plus ni grand tiers, ni modèle de référence et il s’agit pour eux d’un apprentissage difficile et tâtonnant, qui, dans certains cas, doit être aidé … Rencontre
L’épidémiologie d’abord qui alerte et sensibilise ! Les consultations de pathologies chroniques ou aiguës peu
fréquentes à cet âge ! Les consultations d’aptitude sportive, à un emploi ou pour un camp de
vacances, souvent urgentes … au mois de juin ! Les vaccinations ! demandées souvent en catastrophe après la
visite du Médecin scolaire ! Et aussi à travers les parents qui nous les racontent, quelquefois les
copains et parfois les enseignants ou le directeur de collège, voire les faits divers ! Enfin les lectures ! et sa propre adolescence ! Tout cela est bien fragmentaire et en plus l’adolescence change au cours des âges ! Pierre FOURNERET Au-delà de l’instabilité psychodynamique engendrée, cette « étape de vie » essentielle marque habituellement l’achèvement de la construction psychique de l’enfant et l’ouverture vers le monde adulte. N’en reste pas moins chez certains une souffrance vive et indicible qui viendra faire acte le plus souvent dans la tentation suicidaire. Cet atelier se propose, au travers de situations cliniques, de revenir sur les signes avant-coureurs du risque suicidaire chez l’adolescent, et de présenter un guide de réponses adaptées pour le médecin confronté à ces situations difficiles.
On assiste pourtant à une banalisation tant chez les adolescents que
chez les adultes, banalisation renforcée par l’idée que le cannabis est une « drogue douce » et qu’elle ne génère pas de
dépendance physique, notion de plus en plus remise en question. Pourtant, le cannabis n’est pas dénué de risques, aussi bien psychique
(démotivation, dépersonnalisation, délires, troubles anxieux, passages à l’acte suicidaire,…) que somatiques (toxicité aiguë inflammatoire
et risques accrus de cancers des voies aéro-digestives, troubles endocriniens, accidents de la circulation). Des études sont encore nécessaires, mais l’abus de cannabis pourrait
être considéré comme un facteur de vulnérabilité à la psychose. Prévention des conduites à
risque
Le champ de la prévention étant vaste, cet atelier se limite aux
conduites à risques ! Un médecin de santé publique, longtemps médecin scolaire et une
infirmière scolaire apportent leur connaissance des problèmes posés par l’adolescent dans le milieu scolaire ainsi que des actions de
prévention individuelles et collectives pouvant être mises en place. L’atelier interactif travaille sur les interfaces possibles entre le milieu scolaire et le milieu ambulatoire libéral dans le cadre de la prévention des conduites à risques.
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Pour tout renseignement :
info@jeudis-europe.asso.fr
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